Fondamentalement, le compost en surface doit être fait selon les mêmes principes que n’importe quel autre compost. Il doit avant tout être constitué de matériaux aussi variés que possible :
- Des matières vertes de toutes sortes : tontes de gazon et d’herbes de prairies, plantes excédentaires ou devenues trop grandes, fleurs, résidus de récolte comme les fanes de carottes ou les feuilles externes des salades, mauvaises herbes non grainées
- Des plantes médicinales : elles apportent une contribution particulière à le santé du soi. Leur richesse en oligo-éléments et en minéraux, mais aussi leur capacité de stimuler dans le sol les processus les plus divers, en font des aides indispensables. Parmi les plantes les plus intéressantes, nous citerons : la consoude (riche en potasse et donnant une grande masse végétale), la moutarde, l’aneth, le souci, la bourrache. Des plantes sauvages comme l’ortie, I achillée, le pissenlit, le plantain, et bien d’autres devraient aussi être ajoutées.
- Des éléments animaux, sous la forme de fumier ou de compost de fumier.
- Des matières végétales hachées provenant de résidus grossiers, par exemple les bois de taille des haies…
- Des matières en cours de décomposition, notamment le contenu des composteurs ; elles sont particulièrement recommandées pour la couverture du sol en hiver.